.

Vous cherchez endroit pour lire pleins E-Books sans téléchargement? Ici vous pouvez lireLe gardénia de la cave: Roman telecharger. Vous pouvez également lire et télécharger les nouveaux et anciens E-Books complètes . Profitez-en et vous détendre en lisant complète Le gardénia de la cave: Roman Livres en ligne. CLIQUEZ ICI POUR TÉLÉCHARGER LIVRE
Entre l’hiver 1988 et l’été 1990, la famille de Gardénia Salloum fuyaient les bombardements de Beyrouth vers Wadi-El-Qanater, au Liban Sud. Ils rénovent tant bien que mal la maison ancestrale et s’y installent d’une manière temporaire. Gardénia Salloum, 17 ans, et Iskandar El Khoury, son enseignant à l’école du village tombent secrètement amoureux, mais Gardy est fiancée d’une manière non officielle à un cousin lointain de son père, un grand commerçant brésilien, ami et partenaire d’affaires. La veille du départ vers le Brésil, Gardy attend interminablement Alex à la cave, à l’endroit et à l’heure habituels de leurs rencontres, sauf qu’elle est déçue de ne pas le retrouver… Que s’était-il passé? Gardy a-t-elle bien reçu la dernière lettre d’amour d’Alex? Mystère !
Vingt-six ans plus tard, une rencontre s’impose… La passion ruminée revivra-t-elle?
.............................................
Fallait-il que l’on s’aime ainsi, Gardénia ?
Fallait-il que la tempête de la colère et du temps
T’emmène aussi loin, aussi longtemps ?
Pour te ramener dans une danse de fou délire,
Avec ta senteur et ta lueur de douce cire
Qui vinrent en secret… me séduire ?
Fallait-il que je fasse mes premiers pas avec toi, Alex ?
Fallait-il que mes mouvements de danse débutante, hésitante
Se terminent par une performance divine, exaltante ?
Fallait-il que tu fermes les yeux, mon Émir
Pour mieux vieillir, m’attendre, puis me dévêtir
De mes pétales, de mes pensées… de mes muets soupirs ?
............................................................
Préface de Jean-Marie Kassab (auteur de "Les yeux d'Astrid")
.......................................................................................
Pire que les amours cachées, les amours impossibles sont les plus douloureuses. Amours impossibles qui collent à la peau de leurs protagonistes sans lâcher prise. Des sentiments si intenses qui défient les âges, les contraintes et même les guerres interminables dont celle du Liban. Une des guerres les plus étranges de l’histoire et qui fit que nombre de libanais quittèrent leur pays sans vraiment le faire. À se dire que les Libanais déménagent en emportant leur patrie détestée et chérie en même temps avec eux. Ils bourrent leurs malles de leurs habitudes, débrouillent toujours parmi les vêtements une grande place pour leurs souvenirs, et ne manquent jamais de s’acheter un billet de retour, « parce-qu’on-ne-sait-jamais ».
Libanaise typique, Marianne a su insuffler à son histoire l’âme du Liban cosmopolite en truffant son texte de boutades dont seuls sont capables ces acrobates des langues que sont les libanais. En plus du français de base, de l’incontournable arabe parlé et de l’anglais qui récemment se faufile dans les conversations, elle a saupoudré son texte de Portugais puisque sa plume voyageuse s’est aussi promenée au Brésil. Loin de se suffire de ce mélange hétéroclite de langues, elle a généreusement parsemé par-ci par-là sa narration de petits poèmes croustillants.
Si les lettres d’amour des siècles précédents furent arrosées de parfum, Marianne ne manqua pas à cette coutume en recourant au Gardénia, sauf qu’elle remplaça le parfum liquide par l’encre de sa plume. Reine indiscutable des senteurs, blanche comme la pureté de l’amour qui unît Alex et Gardy, cette fleur trône sur chaque page. Sauf que les fleurs elles peuvent se faner, un grand amour, jamais.